Travaux de rénovation : Tout ce qui change au 1er septembre 2014

Le nouveau crédit d’impôt de 30 % pour les travaux d’économie d’énergie est entré en vigueur le 1er septembre. Economies d’énergie rime avec économies d’impôt.


Jusqu’ici étaient appliqués deux taux de crédit d’impôt . Un taux de 25 % était réservé aux « bouquets de travaux » (au moins deux actions). Un autre taux de 15 % pouvait s’appliquer lorsqu’une seule action était engagée, mais seulement pour les ménages dont les revenus étaient inférieurs à certains plafonds.

Entre le 1er septembre 2014 et le 31 décembre 2015, soit pendant plus d'un an, les travaux de rénovation énergétiques peuvent bénéficier d'un crédit d'impôt de 30% si ces travaux sont menés par les propriétaires ou les locataires dans le logement qui leur sert de résidence principale.

Attention : seuls les matériaux utilisés sont éligibles au crédit d'impôt, mais pas la main-d'œuvre. Les travaux devront en outre être réalisés par une entreprise labélisée « Reconnu Garant de l'Environnement » (label RGE).
Les travaux éligibles sont les suivants :

  • Isolation des murs ;
  • Isolation des parois vitrées ;
  • Isolation des toitures et des terrasses ;
  • Installation de chauffages ou de systèmes de production d'eau chaude sanitaire (ECS) utilisant du bois ou autre biomasse ou encore fonctionnant à l'énergie solaire ou avec une pompe à chaleur ;
  • Installation de chaudières à condensation ou à micro-cogénération et de systèmes de production d'énergie utilisant une source d'énergie renouvelable (pompe à chaleur, énergie hydraulique ou biomasse, énergie éolienne).

Qui croire ?

Si le site officiel renovation-info-service.gouv.fr signale bien la mise en place de ce nouveau crédit d’impôt, le site de l’Ademe en reste ce 1er septembre au crédit d’impôt entré en vigueur le 1er janvier, et si vous contactez votre service des impôts, il y a fort à parier qu’il vous parlera des 25 % pour un bouquet de travaux. Ce décalage s’explique aisément puisque la loi de finances 2014 avait fixé le crédit d’impôt à 25 % et pour au moins deux interventions. La décision du gouvernement change la donne mais ne sera actée que dans la prochaine loi de finances.