1 000 € d'énergie perdue par citoyen en Europe chaque année

Via sèva, association qui œuvre pour favoriser la compréhension du grand public sur le fonctionnement des réseaux de chaleur et de froid, relaie les résultats d'une étude réalisée par Euroheat & Power, avec le soutien de la Commission Européenne, dans 14 pays européens dont la France, qui concerne l'énergie perdue chaque année : celle-ci fait ressortir que l'équivalent de 500 milliards d'euros d'énergie restent inexploités chaque année, soit environ 1 000 € par citoyen européen, qui partent, c'est le cas de le dire, en fumée.


C'est au total, selon l'étude, un gisement de chaleur équivalent à plus de la moitié de l'énergie primaire disponible en Europe qui reste inutilisée. Il s'agit de ce qu'on appelle « la chaleur de récupération », produites par les procédés industriels (serveurs informatiques, eaux usées, traitement des déchets…). Un réel enjeu, selon l'association pour les futures politiques européennes d'investissement énergétique, d'autant que 37 % de l'énergie utilisée sert au chauffage, et 21 % seulement à l'usage électrique, selon l'Agence Internationale de l'Energie (AIE).

Or, une solution existe pour éviter ce gaspillage : il s'agit du développement des réseaux de chaleur et de froid, seul mode de chauffage et de climatisation capable d'utiliser à grande échelle la récupération des énergies disponibles. Cela peut se faire à l'échelle d'un quartier ou d'une ville, et tempérer ainsi logements et lieux de travail des citadins. Or si la valorisation des déchets se développe de plus en plus dans le mix énergétique de ces installations, les réseaux doivent encore développer l'utilisation de nouvelles ressources de récupération (la chaleur des process industriels, entre autres).

Les 450 réseaux de chaleur de France utilisent 31 % d'énergies renouvelable et de récupération pour chauffer leurs abonnés, soit une augmentation de 17 % depuis 2005. Les opérateurs ont pour objectif d'atteindre les 50 % en 2020. Mais la France occupe la dernière place de la classe européenne, avec seulement 6 % de la population chauffée par ce moyen, alors que la moyenne européenne se situe à plus de 30 %, avec des pays comme le Danemark, la Tchéquie et l'Islande qui dépassent 50 %. Euroheat & Power estime que le développement des réseaux de chaleur et de froid permettrait de recycler une bonne partie des 53 % de l'énergie primaire perdue.

Guillaume Planchot, Président de Via sèva, commente : « La pénurie d’énergie est une réalité ; la possibilité d’utiliser les énergies perdues en est une autre. Les réseaux de chaleur et de froid ont déjà fait le choix éco-responsable de les utiliser aussi souvent que possible. L’exploitation de toutes les ressources existantes doit aujourd’hui être un choix. Une réelle prise en considération dans la politique énergétique française apparait donc indispensable. »

Source : Via sèva

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