Tout savoir sur la récupération des eaux de pluie, les cuves en PVC, métal, polyéthylène, pose des gouttières et raccordements de la cuve, système de filtration, osmoseur et adoucisseur, etc.
Les raccordements des gouttières
Raccorder les gouttières de toiture à une cuve de récupération d'eau permet de recevoir les pluies directement vers l'installation des appareils de filtrage et de récupération. Étape par étape, l'opération consiste à assembler les éléments tuyautés vers les différentes sorties du réseau. Avant de démarrer votre chantier, déterminer tout d'abord les matériaux utilisés des gouttières, l'inclinaison du toit, schématiser votre raccordement, etc. Notre dossier en images et vidéo:
Le raccordement
Le type de votre toit ainsi que sa surface sont les deux éléments primordiaux qu’il faut connaitre avant d’installer un système de récupération des eaux pluviales. Par exemple, vous ne récupèrerez pas la même quantité d’eau sur un toit en pente ou sur un toit plat. Le type de toit n’est pas la surface de toit exploitable, il faut connaitre la surface de toit qui vous permettra de connaitre le taux de récupération annuel d’eau. Renseignez-vous auprès de votre installateur pour déterminer les valeurs en fonction des matériaux de votre toiture par exemple et connaitre les capacités de production.
Les principales étapes de raccordement du toit vers la gouttière :
- L’eau ruissèle sur la toiture jusqu’aux gouttières
- L’eau coule à travers les descentes verticales des gouttières
- L'eau est ensuite filtrée par un premier système anti feuille
Le choix de votre gouttière doit s’effectuer en fonction de sa capacité d’écoulement des eaux. En effet, le but est de permettre à l’eau de s’infiltrer rapidement le long de la descente en direction de la cuve en prévoyant un diamètre d’échappement assez large. A vous de privilégier des gouttières profondes en évitant les modèles trop étroits. Assurez-vous que la sortie de la gouttière soit suffisamment large, c’est par cette observation que l’on détermine la capacité du débit d’écoulement des eaux. Si votre gouttière est trop étroite, elle risquera de rouiller également.
Les matériaux des gouttières pour la récupération de l’eau de pluie
L’aluminium est à proscrire, de nombreuses gouttières construites en aluminium devront être remplacées si vous souhaitez récupérer l’eau de votre toit. Le cuivre également est déconseillé, ces matériaux sont toxiques au contact de l’eau. Une analyse complète de l’état de votre eau sera nécessaire si vous ne souhaitez pas remplacer vos gouttières. Des systèmes de filtrations permettront d’alléger la teneur de l’eau et la dépolluer de son acidité. La filtration à l’intérieur de la descente de la gouttière permettra facilement de réduire le passage des feuilles et salissures diverses. Pour cela, il suffit de placer une grille à l’intérieur de la gouttière.
Obligation de déclaration
Les eaux récupérées et utilisées à l’intérieur du bâtiment qui sont renvoyées vers les égouts sont soumises à la taxe d’assainissement. Le propriétaire fait une déclaration d’usage en mairie, telle que prévue à l’article R 2224-19-4 du code général des collectivités territoriales.
Activité soumise à un contrôle
Afin de prévenir les risques de contamination du réseau d’eau public (puisque les eaux de pluies récupérées, ruisselées en aval des toitures peuvent contenir des micro-organismes pathogènes), l’article 57 de la loi sur l’eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006 (art. L. 2224-12 du code général des collectivités territoriales) dispose que le règlement de service prévoit la possibilité pour les agents du service d’eau, en cas d’utilisation d’une ressource en eau différente de celle provenant du réseau public de distribution, d’accéder aux propriétés privées pour procéder au contrôle des installations intérieures de distribution d’eau potable et des ouvrages de prélèvement, puits et forages, ce contrôle étant à la charge de l’abonné.
En cas de risque de contamination de l’eau provenant du réseau public, le service enjoint à l’abonné de mettre en œuvre les mesures de protection nécessaires. Si les mesures n’ont pas été mises en œuvre, le service peut procéder à la fermeture du branchement (lire le décret n° 2008-652 du 2 juillet 2008).
Crédit d’impôt
L’article 49 de la loi sur l’eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006 a introduit un crédit d’impôt relatif au coût des équipements de récupération et de traitement des eaux pluviales payés entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2012.
Le crédit d’impôt est de 25 % du montant des équipements éligibles. Pour une même résidence principale, le montant des dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt ne peut excéder, pour la période du 1er janvier 2005 au 31 décembre 2009, la somme de 8 000 euros pour une personne célibataire, veuve ou divorcée et de 16 000 euros pour un couple marié soumis à imposition commune.
Explication en vidéo :
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