Murs porteurs:
L’inertie est au rendez-vous grâce à des matériaux adaptés, comme les briques Monomur, le béton cellulaire ou, plus confidentielle, la pierre ponce dont les alvéoles retiennent l’air et offrent de très hautes performances thermiques. Autre structure très en vogue, les maisons à ossature bois garnie d’un isolant.
L’isolation:
Outre les laines minérales traditionnelles, les polystyrènes, les polyuréthanes et les isolants naturels (plumes de canard, laine de mouton, ouate de cellulose, lin, textile recyclé, fibre de coco, de chanvre, de bois), les fabricants ont développé une nouvelle génération d’isolants minéraux sans aucun composé organique volatil (COV) dans la composition des liants. Mais, posé intérieur, l’isolation grignote l’espace sans supprimer tous les ponts thermiques à l’origine des zones de froid. L’idéal est donc de choisir d’isoler par l’extérieur. Dans ce cas, le bardage est bienvenu!
Ventilation:
Installée d’office dans les maisons depuis les années 1980, la ventilation est indispensable pour éviter la condensation et favoriser le renouvèlement d’air. La ventilation mécanique contrôlée (VMC) double flux avec récupération de chaleur s’impose. Elle sera si possible couplée à un puits canadien pour plus d’économies.
Huisseries:
Plus de 13 % des déperditions thermiques se font par les fenêtres. Le double ou triple vitrage à isolation renforcée (VIR) agit comme un bouclier. Entre chaque lame de verre, l’air prisonnier est remplacé par de l’argon plus isolant. D’autre part, le verre, peu émissif, est recouvert d’une fine couche d’oxyde métallique qui laisse entrer la lumière, mais renvoie l’excès de rayonnement vers l’extérieur évitant les surchauffes en été.
Idéalement, la solution du « bloc baie » intégrant un volet roulant permet d’automatiser l’ensemble: les volets s’ouvrent et se ferment selon les aléas de la météo.Pour la porte extérieur, on optera pour du bois massif ou un modèle mixte (aluminium, PVC, bois et tout autre isolant) d’une épaisseur de 40 mm au minimum.
Chauffage:
Diversifier les sources d’énergie pour parvenir au seuil de consommation de 50kWh/m²/an. Les énergies fossiles (fioul, gaz) ont encore leur mot à dire à condition de choisir une chaudière à condensation, à laquelle vous pouvez adjoindre d’autres équipements comme une chaudière à bois avec silo à granulés.
Couplez l’ensemble à une pompe à chaleur air/eau ou géothermique et équipez votre système d’un chauffe-eau solaire. Dans tous les cas, soignez les interfaces de régulation et de programmation.
Électroménager et éclairage:
Dans une maison basse consommation, le premier poste de dépense énergétique concerne l’électricité. Aussi, veillez à choisir des appareils présentant une étiquette énergie classe A, A+, voir A++ (réfrigérateur, lave-linge, lave-vaisselle…). Préférez les ampoules très basse consommation ou à LED.
Source: sas meurant
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